Chemin primitif

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Distance: 325 Km Étapes: environ 14.

Le chemin primitif ressemble beaucoup au chemin de Compostelle d’origine, apparu au IX^e siècle à la suite de la découverte de la tombe de l’apôtre Saint-Jacques et de la dévotion du roi Alphonse II qui accomplit le pèlerinage.

Il emprunte principalement des sentiers au milieu de la nature. Ce chemin, qui part d’Oviedo (Asturies), traverse les forêts et les vallées des Asturies pour rejoindre le chemin français à Palas de Rei (Galice) et atteindre finalement la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.Le chemin primitif est peut-être l’itinéraire le plus exigeant, surtout à vélo ; si c’est le cas, nous conseillons de le réaliser en VTT.

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Asturies

Distance approximative : environ 170 kilomètres.Nombre d’étapes recommandé : 7 ou 8.Un paysage principalement rural vous attend, avec de petits hameaux liés à l’agriculture et à l’élevage et peu industrialisés. Cet itinéraire traverse la nature la plus abondante des Asturies, il s’agit peut-être du tronçon le plus éloigné des villes de tout le chemin de Compostelle.Quant aux visites de monuments intéressants, nous pouvons citer la cathédrale et les églises préromanes d’Oviedo, qui sont classées au patrimoine mondial. À Valduno, vous pourrez visiter les thermes romains de Santa Eulalia. Le charmant village de Salas accueille la collégiale Santa María la Mayor et, à Cornellana, vous trouverez un bel exemple d’art préroman asturien au monastère San Salvador.La partie finale du chemin dans les Asturies est la plus abrupte et révèle des espaces d’une grande beauté, comme le barrage de Grandas de Salime et l’ascension vers le col de l’Acebo.

Vous aimerez :- Manger dans le centre historique d’Oviedo et découvrir la tradition de boire du cidre asturien ou les grandes parts servies dans la région. - Marcher en sachant que vous suivez les pas des premiers pèlerins. Nombreux sont ceux qui affirment que le chemin primitif est celui qui conserve le mieux ses origines puisqu’il se déroule en pleine nature, loin des villes, et qu’il est moins fréquenté. Une variante conserve une partie du chemin d’origine entre Tineo et Boures. Sachez qu’il faut être en bonne forme pour l’accomplir.

Un pèlerin marche dans les montagnes des Asturies

Visites classées au patrimoine mondial : la plupart des visites se concentrent dans la ville d’Oviedo : la chambre sainte de sa cathédrale, la Foncalada (située en face de la cathédrale) et les églises Santa María del Naranco et San Miguel de Lillo (toutes deux sur le mont Naranco) et l’église San Julián de Prados. Tous ces endroits ont été classés au patrimoine mondial des monuments d’Oviedo et du royaume des Asturies. Principales haltes du chemin primitif dans les Asturies : Oviedo – Grado -Tineo – Pola de Allande – Grandas de Salime – Col de l’Acebo Informations complémentaires : Le chemin primitif dans les Asturies

Galice

Distance approximative : 150 kilomètres.Nombre d’étapes recommandé : 6 ou 7.L’Alto da Fontaneira et sa vue panoramique impressionnante vous souhaitent la bienvenue en Galice, sur le chemin primitif. Le terrain devient de plus en plus confortable pour la marche et il est courant de rencontrer du bétail en train de paître. L’itinéraire suit souvent le tracé de voies romaines.Lugo est la principale ville avant d’arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle ; elle conserve d’importants vestiges de son passé romain, notamment ses remparts. De plus, son centre historique qui invite à se balader regorge de rues piétonnes. Ce chemin traverse aussi de petits villages comme Castroverde (avec sa jolie promenade au milieu de châtaigniers à la périphérie), Palas de Rei, Melide ou Arzúa.

Vous aimerez : - Le contraste entre l’ambiance rurale sur la majeure partie du chemin et les deux villes de l’itinéraire. Saint-Jacques-de-Compostelle et Lugo sont deux villes très animées et le lieu parfait pour déguster des spécialités de la cuisine galicienne, réputée pour ses fruits de mer et ses recettes comme le poulpe a feira. - Le contact direct et profond avec la nature, la vue des vallées ou découvrir au loin de petits villages au milieu de la verdure. Vous pourrez en savoir plus sur la culture populaire, qui en Galice est souvent liée à des légendes magiques et aux sorcières.

Vue sur la ville et cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, Galice

Visites classées au patrimoine mondial : lesremparts de Lugo, les seuls au monde d’origine romaine dont la totalité du périmètre a été conservée. À environ une heure en voiture de Lugo ou de Saint-Jacques-de-Compostelle, vous aurez l’occasion de découvrir un autre monument classé au patrimoine mondial : la tour d’Hercule, un phare romain toujours en activité à La Corogne.Principales haltes du chemin primitif en Galice : Castroverde – Lugo – Palas de Rei – Melide – Arzúa – Saint-Jacques-de-CompostelleInformations complémentaires : Le chemin primitif en Galice

Des façons originales de faire le chemin de Compostelle

Routes

À bicyclette

Routes

À cheval

Routes

En voilier ou en train-hôtel

Questions fréquentes

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Cela dépend de l’itinéraire choisi pour faire le chemin de Compostelle. En Espagne, vous en trouverez trois très populaires. Le Chemin Français est le plus fréquenté et s’étend sur un peu plus de 900 kilomètres. Le Chemin du Nord longe la côte sur environ 800 kilomètres. Le Chemin Primitif, de 300 kilomètres environ, sillonne des tronçons du chemin de Compostelle d’origine.
En général, le chemin de Compostelle est réalisé par tronçons et la durée est d’environ une semaine. Dans ce laps de temps, il est possible de parcourir environ 200 kilomètres.
Il s’agit du certificat de pèlerinage remis au pèlerin après avoir parcouru le chemin de Compostelle. Deux conditions doivent être remplies :
- Avoir une motivation spirituelle ou religieuse.
- Si le chemin est réalisé à pied ou à cheval, il faut avoir parcouru au moins les 100 derniers kilomètres du chemin. Si le chemin est réalisé à vélo, il faut parcourir les 200 derniers kilomètres. Pour attester des kilomètres parcourus, il faut présenter la « Credencial » (carnet du pèlerin) portant au moins deux tampons par jour. Vous pouvez vous procurer la credencial et les tampons dans les auberges, paroisses, bureaux de Poste ou associations d’amis du chemin de Saint-Jacques.
Toutes les périodes sont bonnes pour partir sur les chemins de Compostelle, mais ces derniers sont particulièrement agréables au printemps et de septembre à octobre. À cette période, les températures sont plus douces et les pluies plus rares. L’été est aussi une bonne période, mais il faut éviter de marcher en milieu de journée, quand il fait plus chaud.
Vous pouvez parcourir le chemin seul en toute sécurité. Cependant, la camaraderie entre pèlerins est très courante et de petits groupes se forment en général en cours de route. L’abondance d’auberges et de centres d’information pour les pèlerins facilite les rencontres et la bonne entente. De plus, étant donné qu’il s’agit d’un chemin très populaire, les villages qu’il traverse se sont adaptés aux besoins des pèlerins.
En général, les étapes font entre 20 et 30 kilomètres, qui peuvent être parcourus en une journée. Quoi qu’il en soit, la structure du trajet permet à chaque marcheur d’adapter les étapes en fonction de ses besoins. Il est conseillé de démarrer la marche tôt le matin et d’arriver à la fin de l’étape programmée avant la tombée de la nuit.
Le chemin de Compostelle est parfaitement balisé tout au long du trajet. Vous devez toujours suivre les flèches jaunes sur les murs, au sol, sur les arbres, les pierres, les poteaux... Nous conseillons également d’avoir sur vous un bon guide ou une application sur votre téléphone portable. En cas de doute, le mieux reste de demander votre chemin aux habitants locaux qui connaissent généralement très bien l’itinéraire du chemin de Compostelle dans leur localité.
Quelques mois avant d’entreprendre la route, il est fortement conseillé de réaliser quotidiennement des randonnées en testant les chaussures que vous allez utiliser. C’est une bonne façon d’habituer votre corps. C'est aussi le cas si vous prévoyez de réaliser le chemin à vélo. Il convient de vous entraîner à pédaler en transportant des bagages.
La capacité de votre sac à dos doit être de 35-40 litres environ ; de préférence, choisissez un modèle anatomique équipé de sangles de fixation au niveau de la taille et de la poitrine.
Juste l’essentiel. Nous conseillons de ne pas emporter plus de sept kilos ou 10 % du poids du pèlerin. En plus des vêtements, nous conseillons d’emporter une lampe de poche, une gourde, un bâton de marche, une petite trousse de premiers secours, un couteau suisse, un imperméable, quelques pinces pour suspendre les vêtements après les avoir lavés, une serviette légère, du papier toilette, de la crème solaire et une petite trousse de toilette. Si vous prévoyez de dormir dans les auberges, le sac de couchage et le tapis de sol sont indispensables.
Naturellement, n’oubliez pas d’emporter vos papiers d'identité (carte d'identité, passeport ou tout autre document officiel), ainsi que votre carte d’assurance maladie.
Des vêtements confortables et respirants. Pensez surtout à emporter un pantalon de randonnée ou des leggings en lycra, un sweat, une veste plus ou moins chaude selon la saison, un imperméable, deux ou trois t-shirts à manches courtes, des claquettes, deux ou trois sous-vêtements et paires de chaussettes, un chapeau ou une casquette et des lunettes de soleil.
Les chaussures sont très importantes. Nous conseillons de porter des chaussures de montagne, imperméables, parfaitement adaptées à votre pied (une pointure de plus que celle que vous chaussez habituellement), et si possible déjà portées auparavant. Si elles sont neuves, tâchez de vous entraîner avec avant de partir.
Il est important d’emporter des analgésiques, des pansements, des aiguilles hypodermiques, des gazes et des bandages pour soigner les éventuelles ampoules causées par la marche. Une pommade pour soulager les crampes et un produit anti-moustiques seront également très utiles.
Commencez la journée par un bon petit déjeuner. Les fruits secs, les sucreries et les fruits sont très efficaces contre les coups de barre survenant au cours de l'étape. Tâchez également de boire beaucoup d'eau pendant le trajet, n'attendez pas d'avoir soif, pour éviter de vous déshydrater. Sur le chemin, les fontaines où remplir votre bouteille ou votre gourde ne manquent pas.
Pour le déjeuner et le dîner, vous trouverez de nombreux restaurants, cafétérias et bars qui vous permettront de reprendre des forces, tout en découvrant la gastronomie de chaque endroit. Certains établissements offrent également un « menu du pèlerin » à un prix raisonnable.
Tout au long de votre voyage, vous trouverez différents types d'hébergement : des auberges de pèlerins, des gîtes, des hôtels, des Paradores de Turismo, des pensions, des campings... Il est parfois préférable de choisir des hébergements qui ne sont pas des auberges de pèlerins, par exemple si vous voyagez en groupe ou avec une voiture d'accompagnement. C'est aussi une bonne option si vous prévoyez de rester plus d’un jour dans un même endroit.
Certaines auberges sont publiques et gratuites, tandis que d'autres attendent du pèlerin un don symbolique destiné à couvrir les frais de nettoyage et d'entretien. Il existe également des auberges privées, un peu plus chères. En règle générale, les auberges publiques sont celles qui se remplissent le plus vite. Il est impossible de réserver dans ces dernières, les places étant attribuées par ordre d’arrivée et la priorité étant donnée aux pèlerins à pied, puis ceux à cheval et enfin ceux à vélo.
Elles ouvrent généralement à midi et le silence est exigé à partir de 21 h ou 22 h pour respecter le repos. Le matin, il faut quitter l’auberge avant 8 h ou 9 h. Certaines auberges proposent le petit déjeuner.